Le pont du Diable

Le Pont du diable 

L’homme peut bâtir, construire jusqu’à la démesure, s’enorgueillir de ses oeuvres, jouer du verre et du métal, lancer vers le ciel ses plus hautes flèches, jamais au grand jamais il n’arrivera à concurrencer la nature dans sa grandeur empreinte de simplicité, dans sa majesté, dans sa créativité.

L’homme ne sera jamais qu’un petit joueur, un pâle essayiste et un fanfaron face à l’éclatante grandeur de Dame Nature. De montagnes en vallées, se perd l’écho du chant des rivières et dans le vert profond de leurs eaux s’inscrivent tous les mystères d’un monde qui nous est seulement prêté et qui n’appartiendra jamais qu’à nos rêves. Encore faut-il être capable d’entendre ce chant.. Loin du tapage, loin de la folie, loin de l’excentricité exacerbée d’une civilisation qui se meurt, il existe encore des cathédrales de silence d’une infinie beauté.

Annie K. Barbier

Aucun texte alternatif disponible.

No Comments

Leave a Comment